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Que vous débutiez en tant que travailleur social ou que vous soyez en reconversion pour donner du sens à votre vie professionnelle, les métiers du social peuvent vous convenir. Pour vous aider dans le choix de votre métier, nous explorerons les 10 métiers les mieux payés pour les travailleurs sociaux.
Points saillants :
- Le secteur de la santé et du social est un domaine qui attire les personnes en quête d’emplois en France, en raison de ses salaires attractifs et de ses perspectives de carrière prometteuses
- Les métiers comme moniteur éducateur, auxiliaire de vie sociale ou agent territorial spécialisé peuvent proposer des salaires particulièrement compétitifs
- Les secteurs de l’éducation, de l’aide et de l’accompagnement social sont ceux qui offrent les meilleures opportunités salariales.
1. Aide médico-psychologique
L’aide médico-psychologique (AMP) apporte un support quotidien aux personnes dépendantes ou en situation de handicap. En les assistant au quotidien, il les aide à maintenir leur autonomie. De cette manière, il participe à leur épanouissement personnel.
Parmi ses nombreux rôles figurent :
- L’aide aux soins de confort et d’hygiène
- Le soutien moral et psychologique des patients
- La stimulation de leur capacité cognitive et motrice
Pour exercer ce métier du secteur social, vous devez disposer d’un DEAES (diplôme d’État d’accompagnant Éducatif et social) et d’un DEAMP (diplôme d’État d’Aide médico-psychologique). Ces deux diplômes ont formé le DEAVS (diplôme d’État d’Auxiliaire de vie sociale).
La patience et la capacité d’écoute sont les compétences requises pour devenir aide médico-psychologique.
2. Assistant/Assistante maternelle
Cette profession qui fait partie des métiers du social et de la petite enfance s’adresse à ceux qui aiment s’occuper des enfants. Le rôle de l’assistant ou l’assistante maternelle est de garder les enfants en crèche ou à domicile. Il ou elle assure leur toilette, leur alimentation et le changement des couches pour les plus petits, tout en veillant à éviter tout accident ou danger. Ce professionnel doit également leur prodiguer les soins nécessaires en cas de nécessité.
Le sens de l’organisation, la patience et l’empathie sont les qualités requises pour se reconvertir dans le métier d’assistant maternel.
Être titulaire d’un agrément du Conseil général est la condition sine qua none si vous souhaitez devenir assistant maternel. Une formation initiale ou continue pour obtenir le diplôme du CAP accompagnant éducatif petite enfance peut également peut également un bon tremplin pour y accéder.
3. Assistant/Assistante de service social
Il est parmi les métiers les plus valorisés. S’il y a bien une profession du social qui recrute, c’est celui d’assistant ou d’assistante sociale. Elle connaît une forte demande et présente de nombreux postes vacants partout en France. L’assistant de service social joue un rôle déterminant en aidant les personnes à surmonter les défis comme le logement, le surendettement ou l’emploi. Il les aide à remettre en place leur capacité de fonctionnement et de vie sociale.
Ce métier repose essentiellement sur les relations humaines. C’est pourquoi, une excellente communication et un bon relationnel sont requis. Il faut également beaucoup de maturité et d’équilibre personnel pour affronter diverses situations de détresse.
Un DEASS (diplôme d’État d’Assistant de Service Social) s’impose pour devenir assistant social. Sa préparation dure trois ans dans une école agréée par l’État. Les adultes en reconversion peuvent suivre une formation professionnelle continue pour y accéder.
4. Agent/ Agente territoriale spécialisée des écoles maternelles (Atsem)
L’ATSEM accompagne les enfants de maternelle tout au long de la journée. Il ne se contente pas d’apporter une assistance éducative et technique à l’enseignant, mais supervise également les activités des enfants. Il joue un rôle déterminant dans leur quotidien : il les aide à s’habiller, à manger, à faire la sieste et à soigner les petits bobos.
Un agent territorial spécialisé des écoles maternelles a besoin de compétences sociales comme :
- La patience
- La communication
- L’empathie
- Une résistance au stress
- La pédagogie
- L’impartialité
Cette fonction exige un CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance avec un recrutement possible sur concours.
5. Conseiller/Conseillère en insertion professionnelle
Il s’agit d’un travailleur social qui place les personnes isolées dans une entreprise ou leur trouve une formation. A partir de là, il guide ces chercheurs d’emploi dans le monde professionnel à travers leur insertion sur le marché du travail. À cet effet, il peut les aider dans toutes les étapes liées au recrutement (la rédaction du CV, la simulation de l’entretien d’embauche…).
Dans son travail, ce professionnel doit disposer de capacités d’adaptation et de la maturité. Il doit également miser sur une écoute attentive, car chaque cas à traiter est unique.
Pour devenir conseiller en insertion professionnelle, vous pouvez reprendre vos études pour optimiser votre niveau de qualification (jusqu’à Bac+5) ou suivre une formation de 8 mois.
6. Éducateur/Éducatrice spécialisée
L’éducateur spécialisé accompagne principalement les personnes en situation de handicap ou qui sont en difficulté sociale en fonction de leur rythme et de leurs besoins. Il se charge de les réintégrer dans la société par le biais d’activités socio-éducatives. Il peut intervenir auprès d’enfants, mais également d’adultes. Ce professionnel collabore étroitement avec le moniteur éducateur et peut être employé par des associations, des établissements d’accueil, des collectivités locales et des centres de réinsertion sociale.
Dans ce métier particulièrement convoité, une excellente résistance physique et psychologique est de mise.
Un DEES ou diplôme d’État d’Éducateur Spécialisé est un impératif pour pouvoir exercer ce métier. Les diplômes suivants sont également appréciés :
- Le diplôme d’État d’ingénierie sociale ou DEIS
- Le certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale ou CAFERUIS
- Le diplôme d’État d’éducateur technique spécialisé
7. Auxiliaire de puériculture
L’auxiliaire de puériculture s’occupe de jeunes enfants en crèche, en jardin d’enfants, en halte-garderie et en centre de PMI. Il ou elle veille à leur bien-être, tout en favorisant leur développement à travers différentes activités qui correspondent à leur âge. Ses missions varient en fonction du lieu où il exerce :
- Dans un service de maternité à l’hôpital : il ou elle donne le bain aux nouveau-nés, les habille et les nourrit. Bref, il ou elle accompagne les parents à accueillir leur enfant et dans les jours qui suivent la naissance.
- Dans un service hospitalier : il ou elle prend l’enfant, qu’il soit bien portant, malade ou porteur d’un handicap en lui offrant un cadre de vie propice à son bien-être.
- Dans une crèche : il ou elle s’occupe des repas, du change, du développement de l’enfant (vie en société, acquisition de la propreté, motricité…)
Disponibilité et rigueur s’imposent dans le quotidien des auxiliaires de puériculture. Ces professionnels doivent également faire preuve de bienveillance, de patience et de sang-froid. Pour pouvoir proposer des activités éducatives, le dynamisme, la créativité et d’esprit d’initiative sont les bienvenus.
Cette profession nécessite un DE d’auxiliaire de puériculture (accessible après la 3ème). Il se prépare pendant 1 an avec un accès sur dossier et entretien. Aucune condition de diplôme n’est requise, il vous suffit seulement d’avoir 17 ans pour y accéder. Il est à noter que certains diplômes professionnels (bac et CAP) ouvrent droit à des allègements de formation.
8. Technicien/Technicienne d’intervention sociale et familiale
Ce professionnel soutient les personnes et les familles qui rencontrent une difficulté passagère. Son aide est indispensable lors d’un décès, d’une maladie pathologie ou d’une hospitalisation. Le plus souvent, il travaille à domicile, mais peut exercer pour des établissements sociaux et médico-sociaux ainsi que des associations d’aide.
Le DETISF ou Diplôme de Technicien de l’Intervention Sociale et Familiale est un impératif pour acquérir les compétences nécessaires, indispensables à cette profession. Cette formation peut se faire à partir du niveau de fin de seconde ou équivalent.
Pour exercer ce métier, il faut savoir communiquer et écouter. Il convient également d’avoir une grande patience, de la tolérance, de la patience et de l’intérêt pour les autres. Il est aussi important de faire montre de maturité et de débrouillardise, car les travailleurs dans le social sont souvent amenés à travailler avec des personnes fragiles et vulnérables.
9. Conseiller/ Conseillère en économie sociale et familiale
Ce professionnel se charge de résoudre les difficultés auxquelles font face les familles en situation précaire. En ce sens, il les accompagne dans leur quotidien en assurant le soutien des parents dans les tâches administratives et ménagères ainsi que l’éducation des enfants. Il peut également apporter son aide à ces familles s’ils sont confrontés à des problèmes de santé ou des problèmes sociaux. Grâce à ses conseils, elles peuvent améliorer leur situation instable.
Pour agir concrètement dans le quotidien de ces personnes, le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) détient des compétences pratiques diversifiées comme un solide équilibre psychologique, le sens de l’écoute et du contact, la diplomatie, le sens de l’aide et un optimisme élevé.
Le DECESF (diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale) est obligatoire pour devenir CESF. Il se prépare sur une durée de 1 an après un BTS économie sociale et familiale.
Le salaire mensuel d’un CESF est de :
- 1 530 euros bruts mensuels (dans la fonction publique)
- 1 790 euros dans les établissements et services pour personnes handicapées et inadaptées
- 1 930 euros dans les caisses d’allocations familiales
10. Animateur/Animatrice socioculturelle
Ce récent métier du social interagit avec différents publics (enfants, adolescents, adultes et personnes âgées). L’animateur socio-culturel conçoit, planifie et encadre des projets d’animation qui visent à améliorer la cohésion sociale et l’épanouissement des individus dans des contextes variés (institutions, associations, collectivités locales, etc.).
L’écoute et le dialogue sont essentiels pour être animateur socio-culturel afin d’évoluer dans un climat de confiance. Selon son public, il doit mettre en place les activités les mieux adaptées. Le dynamisme et la motivation sont également des atouts incontournables.
Les formations les plus répandues pour accéder à ce poste sont :
- Le DEJEPS (diplôme d’État de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport)
- Le BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et du Sport) avec une spécialisation « animateur ».
À consulter: